Au bout de l'Europe...
...c'est en Galice que nous sommes allés nous faire hâler !!
Si nous avions été des pélerins de Saint Jacques, oui, nous aurions fait le chemin à pied jusqu'au bout ! (bon, là... on a triché, on était motorisés en Trafic... En même temps, je vois pas comment on aurait pu faire autrement, vu la tonne de bagages que nous avions emportée pour camper, on n'aurait jamais pu tout porter sur notre dos)
(Pirate2001 pose à côté de la borne du km 0 des chemins de Saint Jacques)
Les plages étaient désertes et sauvages...
... et le phare du cap Finistère se visite ! (mythique, je rêvais d'y aller depuis des années)
(le type en framboise n'a pas voulu se pousser et en plus, il résiste : je n'arrive pas à le virer avec Photoshop, j'suis trop nulle)
Les enfants ont adoré se baigner, nos repas étaient constitués de chorizo, de tetilla (fromage en forme de pis de vache) et de ribeiro (le vin galicien), Santiago de Compostelle est une ville magnifique, on a fait la connaissance d'une famille très très sympa qui habite à 30 kilomètres de chez nous, le système médical espagnol est très au point (visite du service pédiatrie de Ferrol pour Pirate2001 qui faisait une méga-allergie à une piqûre de moustique et du dentiste de Vimianzo pour Mam'zelle99, vive la carte de sécu européenne !), le soleil se couchait sur la mer très très très tard, les marmots ont vu leurs premières étoiles filantes et les forêts d'eucalyptus embaument...
Par contre, si vous voulez mon avis, rouler plus de 4000 bornes en moins de 3 semaines avec 3 marmots en camping itinérant, c'est peut-être pas la formule idéale pour des vacances reposantes... Pas eu le temps de me poser, d'ouvrir un bouquin, bref de souffler... (en plus, si je vous dis que la 3e nuit, dans la banlieue de Toulouse où nous nous étions arrêtés le temps d'un week-end pour le mariage du frère de Chéri mon mari, notre tente a été déchirée par un cambrioleur avec un cutter - il est reparti bredouille, je me suis réveillée à temps et lui ai hurlé de se barrer - ce qui fait que j'ai passé le reste des nuits de nos vacances à me réveiller toutes les heures pour vérifier si mon sac était toujours à mes côtés, vous imaginez mon état à mon retour au terrier...)